larbin-pour-femme

J'étais entravé

J'étais enchaîné

Collier autour du cou

Mon corps était à Vous

Oh quelle joie Mademoiselle

De Vous adorer tant Vous étiez belle

Jamais je n'ai eu autant d'émotions

Perdu dans cette folle adoration

Nos regards se sont croisés

Alors nous n'avions plus besoin de parler

Par nos yeux nous pouvions nous comprendre

Dans mon coeur restera votre regard si tendre

Un poème racontant un passage de notre deuxième rencontre, le passage qui m'a le plus marqué.

Pour Vous Mademoiselle, votre esclave heureux de Vous appartenir.

Lundi 22 Février, je n'oublierai jamais ce jours, où à tout juste dix huit ans, j'ai goutté au plaisir de la soumission.


Depuis longtemps je parlais à une femme, juste un peu plus âgé que moi, et ayant un penchant pour la domination, après avoir pris le temps de bien faire connaissance, et de cerner nos envies, nous avons décidé de passer à l'acte.

Je parti donc lundi matin en direction de Paris, le trajet fut long, et au fur et à mesure que le train avançait, je me remplissait de doutes, de peurs, d'appréhensions...

Début d'après midi, le train arriva en gare, je ne pouvais plus faire marche arrière, je devais La retrouver, mais avec tout ce monde, difficile de reconnaître quelqu'un, c'est Elle qui me trouva la première, nous nous dîmes bonjours, puis partions vers un club BDSM, où l'on devait recevoir un cours de bondage et de flagellation.
Sur la route, nous parlâmes beaucoup, Elle me mit en confiance, car je stressait énormément, elle m'a dit que tout allait bien se passer, qu'elle ferait attention à ce qu'il n'y aie aucun problème, je continuais alors la route d'un pas plus assuré.

Arrivé au club, le propriétaire (qui devait nous donner le cours) nous ouvrit, nous discutâmes un peu, puis le jeu tant attendu commença, je me déshabilla pour ne porter plus que mon boxer, puis vint un moment très important: la remise du collier, à genoux, je fit le don de mon corps à ma Maîtresse.

Je servisde cobaye pour qu'Elle puisse apprendre l'art de la corde, je fut attaché dans diverses positions, plus ou moins longtemps, mon corps lui appartenait, et lorsque je ne fut plus libre de mes mouvements, elle me prit par les cheveux afin de me donner un baiser que je je n'oublierai jamais.

Puis elle me laissa ainsi, allongé par terre, restreint de tout mouvements, je dû attendre, ce qui me fit réfléchir, je réalisais que mon corps lui appartenait, mais je voulais aller encore plus loin dans l'abandon de ce dernier.

Elle revint me voir, vérifia la circulation du sang, et me demanda si j'allais bien, et comment que j'allais bien! j'étais tout simplement heureux. Elle me détacha, avant de me faire embrasser et lécher ses belles chaussures, puis elle m'attacha à une croix afin de passer à la deuxième partie du cours...

Les coups n'étaient pas très forts, Elle y allait doucement car étant encore débutante dans cette matière, Elle avait peur de toucher un reins ou autre endroit qui aurait pu s'avérer dangereux.

Le cours touchait à sa fin, je fut libéré, et les autres membres du club commencèrent à arriver. J'étais assez inquiet à l'idée de me soumettre en public, Elle le savait, et me fit comprendre que si ça n'allait pas, je n'aurais qu'à la prévenir et nous partirions aussi-tôt, mais si je l'avais fait, j'aurais considéré cela pour un échec.

Un couple arriva, il s'agissait d'un maître et de sa soumise, ils étaient très sympathiques, je commençait à épouser la philosophie de la communauté BDSM, nous parlions tranquillement au bar du club.

Soudain, Elle me fit signe de venir embrasser une nouvelle fois ses chaussures, ce que je fit. dans cette position, je pouvais en me mettant sur le dos atteindre ses semelles, les sensations étaient immenses, j'étais à ma place, dans mon monde, et au final, je ne me souciait pas du regard des autres membres.

Je lui enlevais ses chaussures, et commençais à adorer ses magnifiques pieds, mais Elle me remonta, en m'expliquant que j'aurais dû demander l'autorisation avant de la déchausser, je reconnu mon erreur, et la supplia de me pardonner, au final, elle me pardonna, et m'autorisa à continuer, j'étais aux anges! ma langue parcourait sa plante, se faufilant entre ses orteils, et remontant sur son talon, un vrai régal, je compris que j'étais vraiment fétichiste.

La soumise de tout à l'heure vint parler à ma Maîtresse, j'étais bas, je n'ai pas pu entendre toute la conversation, mais une phrase m'est apparu claire: "et il le fait bien en plus!" je devinai qu'elle parlait de moi, et fut comblé à l'idée que ma Maîtresse était satisfaite de mon travail. La soumise s'agenouilla, me regarda et me dit "à deux c'est mieux non?" je compris, et nous disposions alors tous les deux d'un pied à vénérer, elle avait plus d'expérience que moi, j'observais sa façon de faire, et essaya de l'imiter, je fit de nombreuses caresses sur les pieds et jambes de ma Maîtresse.

Je ne pourrai dire combien de temps j'ai passé à adorer ses pieds, les aller-retours de ma langue me faisaient un peu mal à la tête, mais j'aimais ça, comme si je l'avais toujours fait.

Nous fîmes une pause, pour parler un peu, Elle me demanda une nouvelle fois si j'allais bien, si je voulais partir, je lui répondit que tout endroit me conviendrai du moment que je pourrai rester auprès de ses pieds, Elle sourit. J'étais toujours en boxer, et je commençait à frissonner de froid, Elle s'en aperçut, et me serra alors dans ses bras, même dans l'univers du sado-masochisme il y a beaucoup de tendresse!

Puis le jeu recommença, et je retournai à ma place à ses pieds, Elle m'expliqua son point de vue vis à vis du sadisme: comme Elle tirait du plaisir de la douleur des soumis, je devais trouver du plaisir en lui offrant cette douleur, je me demandai ce qu'Elle s'apprêtait à faire, Elle me fit me prosterner, et de ses ongles commença à me griffer le long du dos, je résistait tant bien que mal à la douleur, puis au bout d'un certain temps, Elle s'arrêta et me dit: "tu saigne!" j'étais surpris, je ne pensais pas avoir eu si mal au point de saigner, jetait heureux d'avoir pu résister jusque là.

 

Nous rentrâmes à l'hôtel, je reçu l'ordre de me déshabiller entièrement, je ne portais alors plus que le symbolique collier, Elle voulait me faire l'amour, seulement c'était pour moi la première fois, je n'ai pas très bien réussit, mon sexe ne bandait pas, je ne savais pas pourquoi, et j'étais horriblement gêné, j'avais peur de la frustrer, mais Elle me dit de ne pas m'inquiéter, que la première fois tout le monde a un problème, ça me rassura un peu, mais je restais tout de même déçu.

Vint l'heure de se coucher, j'avais l'autorisation de dormir avec Elle, nous dormions l'un contre l'autre comme un couple "normal" mais vers les cinq heures du matin, Elle me dit de me lever pour aller lui chercher à boire, ce que je fit, même si je n'étais pas très bien réveillé, puis au moment de me recoucher, Elle m'arrêta, et me demanda d'aller lui chercher la corde, je me retrouva quelques instants plus tard attaché, je ne pouvais bouger que mes jambes, tout le haut de mon corps était immobilisé, elle m'ordonna de me coucher au pied du lit, le bondage me contraint à une position peu confortable, ma Maîtresse s'inquiétait de savoir si j'allais bien, mais même si je commençait à avoir des fourmis dans la main, je lui répondait que oui. Elle finit par me détacher, mais je passa tout de même le reste de la nuit aux pieds du lit.

Nous devions nous lever tôt, j'avais un train à prendre, et Elle devait aller travailler, à mon regret elle retira le collier, le jeu était finit, et c'est ainsi que je retournât vers ma monotone liberté, nous allions nous séparer, mais nous nous mîmes d'accord pour renouveler cette journée un autre jours.

MERCI POUR CETTE JOURNEE INOUBLIABLE MADEMOISELLE !